precarite-energetique

Qu’est-ce que la précarité énergétique et comment s’en prémunir ?

La précarité énergétique est malheureusement de plus en plus répandue en France. Phénomène social très présent, cette nouvelle forme de pauvreté concerne la difficulté pour les ménages à chauffer leur logement. Elle est généralement couplée à de lourdes factures de consommation d’énergie. Comment la définir simplement ? Qui en est responsable ? Quelles sont ses conséquences sur le logement et la santé des individus ? Et quelles sont les aides pour se prémunir contre la précarité énergétique ?

Précarité énergétique : définition

Le terme de précarité énergétique n’est pas nouveau. Il est employé par les Anglais depuis 1996. Ceux-ci nomment la précarité énergétique sous le terme de fuel poverty. En France, la loi du 12 juillet 2010, la loi Grenelle 2, défini la précarité énergétique de la manière suivante : une personne vit dans la précarité énergétique si, pour chauffer son logement à un niveau satisfaisant, elle doit dépenser plus de 10 % de son revenu familial en facture énergétique. Axées majoritairement sur le logement, cette loi et cette définition de la précarité énergétique mettent l’accent sur les conditions de logements et les ressources des ménages modestes. Généralement, ces derniers résident dans des logements appelés passoires thermiques ou passoires énergétiques.

Précarité énergétique et “fuel poverty” : comment est né le terme de passoire thermique ?

Le terme de précarité énergétique (fuel poverty) est employé par les Anglais depuis 1996. Ils ont été les premiers à quantifier la précarité énergétique. Ils ont également mis en valeur le seuil « vital » pour la santé des occupants d’un logement et celui de la dépense énergétique minimale pour se chauffer décemment. Cet indicateur de mesure de performance énergétique d’un logement s’appelle le DPE en France. Il sert depuis à définir les logements occupés par ménages considérés en précarité énergétique.

Une mauvaise isolation responsable de la précarité énergétique

La précarité énergétique peut se quantifier et se mesurer. En France, les ménages dont les dépenses d’énergie dépassent 10 % de leurs revenus sont considérés en précarité énergétique. Les chiffres donnent le tournis. 3,8 millions de personnes sont concernées, soit presque 15 % des ménages au niveau national.

Le nombre de ménages en situation de précarité énergétique évolue pour plusieurs raisons :

Les évolutions du prix de l’énergie

Les prix du gaz et de l’électricité ont subi des hausses exponentielles depuis le printemps 2021. Pour faire face à cette situation, le gouvernement de Jean Castex a mis en place le chèque énergie, un chèque de 100 euros pour tenter de pallier les dépenses des ménages en consommation d’énergie. De plus, des mesures ont été prises pour bloquer les prix des fournisseurs d’énergie (gaz et électricité). D’autres mesures concernent la hausse des prix de l’essence et du gazole.

La surconsommation énergétique d’un logement

La vulnérabilité énergétique est inéluctablement liée aux hausses de prix et aux dépenses en consommation d’énergie. Vulnérable aux hausses de prix, la surconsommation énergétique des ménages est due à l’état de leur logement :

Les travaux de rénovation énergétique sont indispensables pour sortir de ces conditions. 

Les aides pour se prémunir contre la précarité énergétique

Il existe diverses aides financières et programmes disponibles pour vous aider à couvrir le coût des factures de consommation d’énergie. Ces coups de pouce permettent de rendre votre logement plus économe en énergie.

La précarité énergétique est essentiellement due à 2 facteurs :

Les 3/4 du parc immobilier en France se situent dans les classes étiquetées par le DPE par les lettres D, E, F ou G. Actuellement, les logements classés E, F et G sont des passoires thermiques en raison des consommations de plus de 150 kWh par m2 et par an. 

L’État français a décidé d’interdire à la vente et à la location ces passoires thermiques. Actuellement, ce sont les logements classés F ou G qui sont le plus dans le collimateur du gouvernement.

À partir de 2022, les loyers seront gelés. À partir de 2028, les propriétaires et bailleurs de logements classés F et G seront obligés de réaliser des travaux de rénovation énergétique dans l’optique d’atteindre au minimum la classe E du DPE. En 2034, les logements classés E seront interdits à la location.

Autant se mettre en règle dès aujourd’hui et effectuer des travaux de rénovations énergétiques pour se classer D directement. Le gouvernement octroie de nombreuses primes pour vous aider dans vos travaux d’économies d’énergie.

Nous vous proposons de rénover votre bien. Si vous ne souhaitez pas effectuer des travaux de rénovation énergétiques, nous rachetons votre passoire thermique au meilleur prix. N’hésitez pas à nous consulter.

La précarité énergétique et ses conséquences sur la santé

La précarité énergétique a également des conséquences sur la santé. Une récente étude française, publiée en avril 2013, montre ainsi que l’état de santé des personnes en situation de précarité énergétique se dégrade plus rapidement.

À force d’habiter dans un logement non chauffé où la sensation de froid est constante, des maladies liées au froid, à l’humidité et à la propagation de la moisissure apparaissent. Pathologies respiratoires, asthme et répercussions sur la santé psychologique des occupants : sensation de honte, repliement sur soi. 

Depuis 2011, la création de l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) a été créée et est désormais pilotée par l’ADEME (Agence Nationale de l’Environnement et de la Maîtrise d’Énergie). Cet organisme a pour objectif d’accompagner les entreprises et les particuliers vers la transition énergétique prévue par loi Climat-Résilience.

Obtenez un devis gratuit d'un professionnel RGE près de chez vous grâce à notre réseau partenaire

Sommaire

Table of Contents

Partager

Rénovez votre passoire thermique avec des experts

Nos équipes d’experts et d’artisans sont là pour vous épauler dans cette rénovation